Le projet de loi immigration voté au Sénat le 14 Novembre répondait à trois grands problèmes : réduire l'immigration légale, la régulation des demandes d'asile et le renvoie des étrangers dangereux.
Cette loi prévoyait de grands changements tels que la fin de l'AME (Aide Médicale d'État) qui permettait à tous les étrangers de venir se faire soigner gratuitement en France, le durcissement d'accès aux allocations (APL, allocations familiales...), le droit du sol ne serait plus automatique, le regroupement familial serait fortement diminué et, même dans les métiers "en tension", les étrangers ne seraient plus régularisés.
Ce projet de loi est central pour le Gouvernement qui semble enfin comprendre l'importance d'une loi encadrant l'immigration. Néanmoins le Gouvernement reste fortement divisé entre l'aile gauche, hostile au texte, et l'aile droite, plutôt favorable, comme G. Darmanin.
La loi est actuellement examinée à L'Assemblée Nationale et déjà le Gouvernement est mise en difficulté. Après de nombreuses modifications ne permettant ni de séduire la gauche, ni de garder avec eux Les Républicains, le Gouvernement se retrouve bien isolé.
La gauche ne votera pas cette loi car elle est jugée trop ferme et à droite Olivier Marleix, le président du groupe Les Républicains à l'Assemblée Nationale a appelé à ne pas voter la loi et a même appelé à voter la motion de rejet des écologistes. Éric Ciotti déclare que c'est <<Un texte impuissant, pas à la hauteur de la gravité de la situation>>.
Quant au RN, bien qu'ils ne se soient pas avancés sur cela, il est fort probable qu'ils votent la motion de rejet.
Il y a donc deux possibilités : soit la motion de rejet préalable est adoptée et la proposition de loi est alors rejeté, sans même être débattu. Ou alors elle n’est pas adoptée (ce qui arrive régulièremenr), et les discussion se poursuivent normalement avec de grandes chances pour que la loi ne soit pas votée.
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