Depuis longtemps laissé à la gauche, le thème du bien être animal suscite de plus en plus de débats au sein de la société, bien qu’il ne soit pas en vogue pour autant. Pourtant, il s’agit d’un sujet qui prend de l’ampleur et qui est en train d’être abandonné aux dérive wokistes.
La France a élaboré des lois strictes visant à garantir le bien-être des animaux. Le Code rural et de la pêche maritime, notamment, encadre les pratiques agricoles, tandis que la législation sur les animaux de compagnie assure la protection des chiens et des chats. Toutefois, le débat persiste sur la nécessité d'une législation plus stricte pour d'autres animaux d'élevage et de compagnie. De plus, la question des conditions d’élevage fait débat. Certains animaux d’élevages intensifs vivent dans des conditions atroces, ce qui plaide en faveur de l’accès à l’extérieur, à un minimum de confort et d’espace et aux soins.
Il n’est pas cependant pas forcément productif de mener des actions « d’agit-prop » en se couvrant de faux sang et en bloquant l’entrée d’une boucherie. On ne pense pas non plus qu’il soit parfaitement pertinent de manger du quinoa jusqu’à la fin de ses jours et d’oublier à jamais la viande. En revanche, on peut penser qu’il est aujourd’hui pertinent de travailler main dans la main avec les éleveurs, sans leur imposer de contraintes financières trop lourdes, afin de proposer des produits ayant un prix décent aux consommateurs tout en préservant le bien-être des animaux.
La société française évolue vers une sensibilité accrue envers les animaux. Les consommateurs sont de plus en plus attentifs à l'origine des produits alimentaires, privilégiant des pratiques plus éthiques. Cependant, il s’agit encore d’une minorité de consommateurs puisque certains se heurtent à des contraintes financières ou ne sont pas sensibilisés à la cause par manque d’information.
Les produits issus d'élevages respectueux du bien-être animal seront en tous cas sans doute davantage à la mode chez les consommateurs dans les années à venir.
in ARTICLES